A (6) | B (2) | C (8) | D (14) | E (4) | F (3) | G (4) | H (1) | L (2) | M (2) | N (1) | P (5) | R (4) | S (3) | T (4) | U (1) | V (1)

Accessoires des dresseurs

  • buses de guidage
  • volant
  • galet de dressage réglable en hauteur
  • fermeture rapide
  • levier de serrage
  • comparateur
  • vis micrométrique
  • accessoires pour dresseurs
  • vis de réglage
  • axe de réglage
  • dispositif complémentaire
  • La gamme des accessoires d’un dresseur ou d’un système de redressage concerne :
  • Le montage, la taille et l’environnement
  • La sécurité de manipulation et d’asservissement
  • L’utilisation, le design et l’entretien.

WITELS – ALBERT propose pour chacune de ces applications un vaste choix de dispositifs qui sont présentés dans notre documentation générale.

Ainsi la manipulation d’un dresseur sera grandement facilitée par l’adoption d’éléments techniques qui aideront au positionnement des galets de dressage.

En dehors du positionnement traditionnel du galet au moyen d’une vis de réglage, il est possible de monter une vis micrométrique, un axe de réglage avec une molette, ou bien un actionneur ( vérin hydraulique ou pneumatique, moteur pas à pas ou servo-moteur. 

Analyse de l’élaboration du produit à redresser.

L’analyse du procédé de fabrication du produit à redresser est indissociable de l’analyse du produit lui-même et du produit final à fabriquer et permet l’obtention des conditions d’un processus de redressage correct. 

Les caractéristiques du produit seront influencées par l’ensemble de son procédé de fabrication, depuis sa fonte jusqu’à la dernière étape de sa fabrication. C’est ce que nous définissons en général comme la mémoire du produit.

Chaque procédé individuel provoque des tensions dans le produit.

Des procédés non conformes ou incorrects influencent de façon négative les tensions propres du produit. C’est pourquoi il est nécessaire d’utiliser des procédés de fabrication corrects pour réduire les tensions supplémentaires et pour maintenir constantes les tensions propres au produit initial lors du procédé de transformation.

Lorsque nous classons les tensions du procédé de fabrication du produit en tensions évitables et tensions inévitables, il apparaît évident que grâce à la réduction des tensions évitables, le processus de redressage peut être sensiblement facilité et constant. Ceci permet d’obtenir un meilleur résultat de dressage avec pour conséquence d’obtenir un produit final de qualité stable. 

Pour les procédés qui provoquent des tensions inévitables, il faut prendre les mesures correctives immédiates pour détruire ces tensions, les neutraliser et surtout ne pas les renforcer.

Grâce à des actions correctives ciblées, il est possible d’obtenir des états de tensions propres constantes. Etre attentif aux directions des galets et des renvois définis du produit pour ne pas changer l’orientation de la courbure du produit est un point important des paramètres d’entrée dans un procédé de dressage situé en aval.

Analyse du produit à redresser

L’analyse du produit initial à redresser est indissociable de l’analyse du procédé de redressage et du produit final. Elle permet l’obtention des conditions d’un processus de redressage correct.  Lors de l’analyse du produit initial à redresser, nous nous limitons, malgré les paramètres du matériau, à la  compréhension des paramètres géométriques du produit.

Lors de sa fabrication,  le produit subit des courbures spécifiques. On peut les classer comme suit :

  1. Courbure constante dans un seul plan.
  2. Gamme de courbures dans un seul plan.
  3. Gamme de courbures avec déplacement radial dans un seul plan.
  4. Courbure constante et / ou gamme de courbures dans plusieurs plans  ( hélice ) .

Le point 1) correspond à de bonnes conditions pour obtenir un processus de travail constant. 

Les autres points exigent des procédés coûteux de travail ultérieur du produit avec des résultats parfois partiellement inconstants. Mais, même avec des actions correctives coûteuses, il n’est pas certain d’obtenir des résultats constants.  Ainsi l’utilisation de dresseurs libérateurs ou de correcteurs d’hélice ne peuvent apporter que des améliorations partielles de la qualité finale du produit. 

L’analyse du produit initial comprend aussi la connaissance et la fixation des paramètres du produit. 

Analyse du produit final.

  • analyse du produit
  • Atteinte des objectifs

L’analyse du produit fini est indissociable de l’analyse du produit initial à redresser et du procédé de redressage. Elle permet l’obtention des conditions d’un processus de redressage correct. La qualité du produit final se détermine en fonction des tolérances prédéfinies du cintrage résiduel, de l‘hélice restante, de la limite d’allongement et de la résistance à la rupture. De la même façon, d’autres caractéristiques qualitatives jouent un rôle influent sur les exigences mécaniques et physiques du produit final.   

Les exigences réalistes définissent la qualité du produit final, dont les tolérances doivent être justifiées par le procédé de fabrication venant en aval.

De la même façon, le respect de l’environnement  lors de la production joue un rôle important. Ainsi, il est nécessaire de déterminer l’énergie nécessaire à l’obtention des qualités du produit final. 

Appareil à dresser à galets

  • appareil à dresser les bandes
  • dresseur double
  • appareil à cintrer le fil
  • dresseur de fil
  • dresseur simple
  • dresseur de sabre
  • dresseur sur chant
  • dresseur de torons
  • etc.

Grâce à un appareil à dresser il est possible de modifier la courbe initiale d’un produit dans un plan, de telle façon qu’après le processus de dressage il ne reste qu’une courbe résiduelle définie. Les outils de cintrage d’un tel appareil sont les galets de dressage qui sont disposés sur deux rangées décalées et dont les axes sont parallèles.

La position des galets de dressage impose au produit à redresser lors de son passage dans l’appareil une série de cintrages variables.

La quantité et l’ampleur des changements de cintrage doivent être définis pour permettre à la courbure initiale du produit d’être modifiée sur sa longueur totale.

Pour dresser un produit sur sa longueur totale, on doit l’entraîner vers le dresseur. Certaines machines à dresser possèdent des galets de dressage motorisés. Sur un dresseur traditionnel, les galets ne sont pas entraînés ce qui demande d’avoir un dispositif d’entraînement séparé complémentaire.

Une machine à dresser possède des éléments techniques pour le transport et le redressage que le dresseur simple ne possède pas. C’est pourquoi il est possible d’utiliser des dresseurs sur des machines à dresser.

Une classification des appareils à dresser peut être faite en tenant compte du niveau d’automatisation.

WITELS ALBERT propose des dresseurs conventionnels, des dresseurs semi-automatiques et des dresseurs avec un réglage automatique des galets.

Le dresseur automatisé fait l’objet actuellement de recherches intensives.

Pour chaque domaine d’activité il existe des dresseurs correspondant aux caractéristiques spécifiques des propriétés particulières des produits.

Automatisation

  • dresseurs automatique
  • automatisation
  • dressage défini
  • dresseur intelligent
  • dressage vérifié

Le dressage qui utilise les données en ligne ou hors ligne, une automatisation de base, au moins un dresseur, un capteur de géométrie, un capteur de limite à la rupture, et un actionneur de réglage peut être considéré comme automatisé.

La circulation des données  qui circulent entre tous les différents éléments cités avec l’objectif du positionnement automatique des galets de dressage sont fonction des données de production, du produit, et du processus ainsi que des données technologiques off-line relatives au dresseurs, au produit à redresser et aux impératifs de qualité.

Grâce au dressage automatique, il est possible, indépendamment des variations des paramètres du produit à redresser, du diamètre et de la limite d’allongement d’obtenir sur la longueur totale d’une bobine ou d’une botte de fil la qualité de rectitude souhaitée.

Bobine

  • bobine
  • diamètre de bobine
  • Transport

Les bobines servent à protéger les produits longs lors de leur transport.
Le matériau ainsi stocké est donc protégé.
Le produit lors de son enroulement est souvent disposé spire à spire.
Les spires ne peuvent s’effondrer que difficilement.
Les bobines possèdent un petit diamètre intérieur (diamètre du fût) et un grand diamètre extérieur.

De ce fait, certains aspects importants apparaissent : d’une part une différence de vitesse selon le diamètre d’enroulement et d’autre part une différence de courbures des produits.

Botte

  • botte
  • Coil
  • botte de fil
  • couronne de fil

Pour des raisons logistiques, les produits à redresser, ( fils, bandes, câbles ) sont enroulés sur des bobines ou en bottes.

L’enroulement se fait spire à spire autour de l’axe d’enroulement de la botte.

Si lors de l’enroulement la botte ne tourne pas de façon régulière, on peut retrouver à chaque spire une hélice.Il en est de même lorsque le produit est déroulé. Si le produit est dévidé statiquement ( sans rotation de la botte ou de la bobine ) autour de son axe d’enroulement, il se contraint lui-même et entraîne des hélices préjudiciables à la qualité du redressage.

Pour un travail ultérieur du produit correct, il faut marquer le début et la fin de la botte . Un cerclage non serré évite les brusques réactions du produit et les pliages.

Caractéristiques des matériaux

  • caractéristiques du fil
  • propriétés du produit à redresser
  • propriétés du matériau
  • qualité du matériau
  • paramètres

Les propriétés mécaniques du matériau caractérisent le produit à redresser et déterminent globalement son comportement à se déformer.  

Lors d’une déformation à froid élastique-plastique, les propriétés suivantes sont particulièrement significatives : le module d’élasticité, la limite à l’allongement ou à la rupture, le module de consolidation, la teneur en carbone ainsi que les paramètres de déformation variables qui sont reproductibles par l’effet Bauschinger.

Cassettes

  • protection
  • cassettes
  • technique des cassettes
  • graissage
  • galet de dressage
  • galets WICAS

WICAS® - WITELS-CASSETTES: SYSTEME  DE DRESSAGE. 

Lors du redressage avec des dresseurs à galets, la partie roulement des galets subit une usure extrême en raison des hautes contraintes de charge associées à celles des vitesses élevées de production. De plus, l’encrassement des roulements par les particules métalliques diminue rapidement  la durée de vie des galets et c’est pourquoi le système de dressage par cassettes WICAS® fut développé par WITELS ALBERT.

Ce système a les caractéristiques particulières suivantes :

A) Grâce à l’installation des roulements dans une cassette fermée, avec un joint labyrinthe supplémentaire, l’encrassement de la partie roulements est quasiment exclu avec pour résultat d’atteindre une durée de vie jusqu’à 30 fois supérieure à celle de galets de dressage traditionnels. 

B) Le disque de dressage au contact du fil est donc plein et peut  être fabriqué dans tous les matériaux possibles indépendamment de la technique de roulement, avec toutes les formes et les résistances possibles. Les charges habituellement subies par la cage extérieure du roulement du fait de la position tangentielle du fil à redresser sont, par cette construction inexistantes.

C)  L’utilisation de petits roulements à l’intérieur de la cassette adaptés aux très hautes vitesses permet d’augmenter la vitesse de rotation du disque de dressage qui peut avoir un plus grand diamètre. Cela entraîne une vitesse de production plus élevée qu’avec les galets de dressage traditionnels.

Sur les dresseurs traditionnels équipés de galets de dressage miniature, l’usinage de la gorge dans la cage extérieure du roulement affaiblit celle-ci . Ce n’est pas le cas avec les galets WICAS, car le disque de dressage est plein et il est aussi possible de créer la gorge de dressage souhaitée directement dans l’axe de la cassette WICAS.

E) L’utilisation flexible de roulement à billes ou à aiguilles dans le corps de la cassette permet un peu de réserve pour absorber les efforts statiques et dynamiques.

F) En plus des galets lubrifiés à vie, il est possible d’ajouter des systèmes de lubrification complémentaires.

Avec une durée de vie des galets WICAS pouvant atteindre 30 fois celle des galets de dressage traditionnels on obtient une réduction drastique des coûteux arrêts de machine ou de lignes de production.

Cintrage

  • cintrage
  • cintrer
  • courber

Le cintrage est la résultante de forces extérieures d’éléments de cintrage qui agissent sur des produits longs et produisent des couples de cintrage au niveau des sections de ces produits.

Ainsi, la rectitude ou le cintrage élastique ou plastique d’origine du produit est modifié. Aux couples de cintrage externes correspondent au niveau de sections du produit des réactions externes dues aux forces de traction et de pression.  Ils créent  un équilibre des forces et des couples. Les matériaux  subissent un rétreint en raison des tensions de pression et un allongement en raison des tensions de traction.

La transition entre la tension de traction et la tension de pression qui s’exerce régulièrement au niveau de la section du produit  de façon linéaire, donne en conséquence une fibre neutre qui ne s’allonge ni se rétracte et qui, en conséquence, est sans tension.

Cintrage

  • deviation
  • déviation de la rectitude
  • cintrage de la botte
  • plé
  • cintrage du fil
  • courbure du fil
  • spire

Le cintrage est la détérioration de la rectitude d’un produit.

Lorsque l’on enroule un produit long sur une bobine, les spires situées au centre de la bobine ont un rayon de courbure  plus important que les spires situées en surface de la bobine pleine. Selon la géométrie de la bobine, les caractéristiques techniques du matériau long et de sa déformation, celui-ci sera enroulé de façon plastique ou élastique.

Le cintrage s’exprime en rayon de courbure et s’exprime en [ 1 / mm ]

Cintre ou flèche

  • déviation de la rectitude
  • hauteur d’arc
  • cintre du fil
  • cintrage
  • hauteur de flèche
  • courbure

Le cintre ou la flèche f. ou h. est la distance maximum entre la corde a. et le produit.  Le cintre ou la flèche s’exprime en mm/ longueur concernée. La norme DIN EN 10218-2 spécifie les valeurs des cintres ou flèches admissibles pour les axes et les fils.

Correcteur d’hélice

  • correcteurs d’hélice
  • galet de dressage réglable en hauteur

Un fil qui est enroulé sur une botte ou une bobine devrait, pour être correctement retravaillé, ne posséder qu’une seule courbure , à savoir celle prise sur la bobine ou la botte  et ceci dans un seul plan.

Mais les procédés de fabrication irréguliers utilisés et notamment des étapes de processus inconstantes, donnent au fil une hélice. Elle est aussi appelée :  pas ou torsion.

On peut supprimer ou réduire cette hélice, à condition que celle-ci soit constante, grâce à un correcteur d’hélice. Attention ; un correcteur d’hélice peut supprimer des hélices mais s’il est mal utilisé, peut aussi en créer. Le correcteur d’hélice comprend, comme un dresseur normal plusieurs galets de dressage qui sont réglables les uns vers les autres comme sur tout dresseur mais certains, un ou plusieurs , sont aussi réglables en hauteur.

Ainsi, la gorge du galet réglable en hauteur appuie sur le fil sur un coté de sa droite de référence et le cintre en raison de cette pression dans un second plan de cintrage.

Le galet met le fil en  situation de contrainte  par rapport aussi à son mouvement d’avance, ce qui peut avoir comme conséquence de supprimer l’hélice ou au contraire – si le sens de réglage est incorrect – la renforcer.

Courbure de sortie

  • courbure de départ
  • courbure de sortie
  • gamme de courbure de sortie
  • courbure de bobine ou de botte
  • courbure d’entrée

Par courbure de sortie ( de botte ou de bobine ) on définit la courbure du produit à l’entrée de l’appareil à dresser. Chaque produit à redresser n’a pas qu’une seule courbure mais plusieurs. C’est pourquoi l’on parle de gamme de courbures. Cette gamme est la différence entre la courbure maximum et la courbure minimum du produit.

Comment se produisent les différentes courbures de sortie ?

Les courbures différentes trouvent leur origine dans le procédé de bobinage. Ainsi les spires situées au centre de la bobine ont une courbure de sortie plus importante que les spires situées en surface de la bobine pleine.

Pour savoir si le produit est cintré de façon élastique ou plastique il faut connaître plusieurs facteurs liés aux caractéristiques du matériau, à la géométrie, aux dimensions, du diamètre intérieur et extérieur de la bobine ou de la botte, de la température du produit lors de l’enroulement.

Des courbures différentes peuvent aussi avoir leur origine dans le procédé de fabrication du produit et des renvois abusifs du produit à redresser.

Courbure résiduelle

  • déviation de la rectitude
  • courbure de sortie
  • cintrage du fil
  • courbure du fil
  • courbure finale
  • critère qualitatif
  • courbure résiduelle
  • effet ressort
  • plé
  • déviation standard

Le résultat d’un processus de redressage s’exprime en courbure résiduelle obtenue sur le produit à redresser. En principe , on peut avoir comme objectif  l’obtention d’un produit droit, c'est-à-dire d’une courbure résiduelle dont la tolérance serait nulle et la production qui y est associée de courbures résiduelles nulles.

Lequel de ces objectifs est pertinent ; certainement celui qui est le plus conforme au travail ultérieur du produit à redresser.

Pour garantir une qualité de produit qui soit constante, il faut veiller à ce que la courbure résiduelle produite soit la plus constante possible. Une courbure résiduelle variable implique des conditions de production variables et conduit à une qualité du produit final inconstante.

Déformation du cintrage lors du dressage

  • décintrage
  • courbure
  • contre cintrage
  • contre courbure
  • sens contraire
  • dressage triangulaire
  • modification du produit à redresser
  • courbure absolue

La déformation du cintrage est la conséquence des différentes courbures que le produit à redresser va subir lors du processus de redressage.

La courbure de sortie, que l’on appelle aussi souvent la courbure initiale, subit des contre cintrages successifs. Ceux-ci peuvent être à l’origine d’une courbure résiduelle après que le produit ait développé son effet ressort. La répétition de ces déformations successives dépend du nombre de galets de redressage.

L’objectif de redressage étant d’obtenir, selon la courbure initiale du produit, après le dernier effet ressort créé, une courbure résiduelle qui correspond à la rectitude voulue.

Dévidage / Déroulage

  • dévidage
  • technique de dévidage
  • accumulation
  • accumulateur de fil
  • pantin

Le dévidage est une combinaison d’un dévidoir et d’un redresseur relié à un accumulateur.

Le produit long ( à redresser ) est dévidé ou déroulé depuis sa botte ou sa bobine puis passe sur plusieurs poulies de renvoi ou de poulies pantin de régulation ( accumulateur ) puis sur un galet de cintrage en s’assurant que le sens de renvoi et de cintrage corresponde en permanence au sens de redressage . Jusqu’au dressage du produit il est nécessaire que toutes les poulies de renvoi ne travaillent exclusivement que dans la limite élastique du produit.

La botte ou la bobine est placée en  rotation, souvent entraînée par un moteur, pour assurer un dévidage dynamique et ainsi éviter des tensions de torsions ou d’hélice contrairement au dévidage statique. Un capteur détecte la position de la poulie du pantin de régulation et transmet l’information à l’électronique du moteur du dévidoir pour réguler la vitesse de dévidage. 

La force d’entraînement constante du produit à redresser correspond à la force nécessaire au dressage et au poids du pantin de régulation. Notamment lors de procédés d’avance cadencée, les forces d’entraînement, lors de l’accélération et le ralentissement du fil, sont minimisés grâce à l’accumulateur. ,

La construction permet en fonction de chaque produit à travailler l’échange rapide de différents redresseurs ou de placer un dresseur libérateur ou un correcteur d’hélice. Grâce à un galet de décintrage on déforme le fil et on le freine afin d’obtenir un effet de cintrage-décintrage.

L’appareil à dresser se compose en général d’un ensemble composé de deux dresseurs placés en deux plans.

Dévider / Dérouler

  • déroulage
  • dévidage
  • débobiner
  • tirer
  • bobine dynamique
  • botte en rotation
  • dévidage dynamique
  • dévidage statique
  • tensions de torsion

En règle générale, il y a deux méthodes pour dévider ou dérouler du fil, du toron ou du câble : de façon statique ou de façon dynamique. Lors d’un dévidage statique : la botte ou la bobine ne bouge pas. C’est pourquoi, en règle générale, à chaque tour de fil se créé une hélice ou une torsion dans le sens de l’axe de la bobine, ce qui est préjudiciable pour le travail ultérieur fil.

Lors d’un dévidage dynamique, la botte de fil ou la bobine tourne autour de son axe horizontal ou vertical et le produit est dévidé tangentiellement et sans torsion.

Les spires extérieures peuvent risquer de s’affaisser seulement lorsque la bobine ou la botte est à axe vertical, notamment lors des avances de produit cadencées ou intermittentes. Le dévidage à axe horizontal est probablement le procédé le plus onéreux mais aussi la meilleure solution pour faciliter techniquement le travail ultérieur du produit.

Dévidoir

  • dévider
  • dérouler
  • technique de dévidage
  • freiner
  • dérouleur de fil

Un dévidoir  ou dérouleur est un dispositif permettant de dévider un produit enroulé sur une grande longueur. En liaison directe ou indirecte  avec d’autres composants de la ligne, le dévidoir permet de produire de grandes longueurs.

Enfin, il accomplit des fonctions partielles technologiques comme le guidage du produit.

Direction de traction dans le processus de dressage

  • direction de traction
  • micrographie
  • direction de production
  • fil d’acier
  • direction de traction dans le processus de dressage

Pour obtenir son diamètre final désiré, le fil est déformé sur une tréfileuse. 

La structure micrographique du fil original est modifié par ce processus de déformation.  L’image micrographique obtenue sera aussi dénommée texture de traction. Le quotient de la division de la section initiale et de la section finale est le degré de tréfilage ou d’allongement. Plus le degré d’allongement est élevé, plus la taille de l’allongement des particules est importante dans la direction de l’axe du fil.

Les constituants plastiques malléables ( par exemple : des cristaux de ferrite dans les fils de fer ou d’acier ) suivent les forces dans la direction de la déformation. Les constituants fragiles ou cassants ( par ex. les cristaux de perlite ) seront détruits sous l’effet de la force de déformation et s’aligneront dans la direction de la traction.

Des essais de dressage ont montré que les courbures résiduelles varient lorsque le produit à redresser est tiré au travers du dresseur dans des directions de traction différentes. Pour des fils difficiles à redresser, il est avantageux de les dresser dans la direction de traction.

Disposition / agencement / Dsitribution

  • entraxe des galets
  • engagement
  • chicane
  • angle d’engagement
  • dressage défini
  • positionnement
  • conicité de dressage
  • philosophie de réglage
  • angle de disposition
  • agencement
  • distribution

Pour obtenir une modification des caractéristiques du produit à redresser au moyen de chicanes dans un appareil à redresser, il est nécessaire de disposer les galets de dressage de façon relativement précise. Par disposition on doit entendre : la position absolue d’un galet de dressage par rapport à la ligne neutre ou ligne zéro.

Il est technologiquement possible d’envisager plusieurs possibilités de disposition. Les exécutions les plus courantes sont des agencements de galets individuels ou des galets placés en rang sur des listels. Pour la disposition sur listel, on trouve au moins une rangée de galets disposés en ligne fixe qui vient au contact d’une seconde rangée de galets réglables en rotation ou en translation.

En fonction de la possibilité de la rotation du listel et de l’angle de rotation, on a des entraxes différents entre les galets du dresseur.

Lors du positionnement individuel des galets chaque galet a son réglage indépendant.

Les plus répandus sont, d’une part, les dresseurs dont une rangée de galets est fixe et l’autre munie de galets individuellement réglables et, d’autre part, les dresseurs dont les deux rangées ont chacune des galets individuellement réglables.

Avec le réglage individuel de tous les galets d’un dresseur, cela permet une très grande liberté de réglage. Il est par exemple possible de modifier la courbe résiduelle de façon proportionnelle à la courbure initiale.

Pour obtenir une modification de la courbure initiale dans sa gamme de déformation, il est conseillé de régler les galets d’entrée du dresseur plus enfoncés que les galets de sortie.

Ainsi on créé en entrée une courbure maximum qui lors des chicanes successives diminuera progressivement avec des réglages de moins en moins appuyés afin d’obtenir en sortie du dresseur la courbure résiduelle souhaitée. On appelle cela la conicité de dressage.

Dressage libérateur

  • tuer
  • libérer
  • dresseur libérateur

Lors du dressage on provoque au travers des paramètres initiaux variables du fil, ( comme par exemple les paramètres du matériaux, la courbure initiale et les propres tensions variables ) , des courbures résiduelles variables.

C’est pourquoi, il est nécessaire parfois de « tuer » ou de « libérer le fil de ses tensions internes » avec des dresseurs très « agressifs » placés dans un plan afin d’obtenir dans ce plan une courbure résiduelle.   

Pour „tuer“ ou „libérer“ le fil on utilise des dresseurs de type TR ou TRV. Les fortes flexions variables appliquées avec des rayons de galets très faibles réduisent les variations de courbures et modifient les tensions propres du fil.

Lorsque l’on utilise un dresseur de type TR ou TRV en association avec un dresseur conventionnel, semi-automatisé ou un système de dressage avec un réglage automatique des galets,  le résultat de dressage reste stable sans retour en arrière possible.

Dressage semi-automatique

  • automatisation basique
  • positionnement
  • contrôle de positionnement
  • asservissement
  • pilotage
  • dresseur partiellement automatisé
  • dressage semi-automatisé
  • automate programmable

Le dressage partiellement automatisé est le dressage qui utilise des données en ligne et hors ligne, une automatisation de base ainsi qu’au minimum un dresseur.

Les informations relatives aux valeurs en ligne et hors ligne circulent au travers une unité d’automatisation de base puis vers le dresseur avec l’objectif d’obtenir un positionnement  défini et très précis des galets de dressage.

Grâce au dressage semi-atomatisé il est possible à tout moment de réaliser un positionnement reproductible des galets de dressage.

Un dressage semi-automatisé possède les avantages suivants par rapport à un dressage à réglage conventionnel des galets :

  • Réglage défini et précis de chaque galet de dressage
  • Reproductibilité du positionnement des galets de dressage avec des tolérances serrées
  • Mise en œuvre de forces de réglage importantes.
  • Pas de réglage des galets empirique
  • accès aux données du processus (banque de données).
  • Intégration au système centralisé de contrôle.

Dresser par étirement

  • Etirer
  • dresser
  • allonger

Lors du dressage par étirement, le produit  subit l’effort de la force de traction. Cette force induit des tensions dans le produit qui se juxtaposent aux propres tensions déjà existantes.  La force de traction est captée dans le plan de section et selon sa force, elle engendre une déformation plastique dans le produit à redresser.

Dresser: définition

  • cintrer
  • dresser le fil
  • redresser
  • appuyer
  • rendre droit
  • chicaner.

Au terme dresser correspond toutes les actions et mesures prises pour éliminer du matériau ou du produit fabriqué des courbures ou cintrages afin d’obtenir un produit droit ou volontairement cintré de façon définie.

Dresser: modèles mécaniques

  • support
  • systèmes mécaniques de remplacement
  • modèles mécaniques
  • le triangle du dressage
  • la force de dressage

Pour l’examen et les calculs des forces rencontrées par le produit à redresser, il est utile de créer un modèle mécanique (modèle identique de remplacement) correspondant au processus réel du dressage. Il est ensuite plus facile d’en extraire des calculs et des prévisions. A partir de la définition du dressage, on prend 3 galets de redressage qui forment un triangle de dressage. Le produit à redresser peut être ensuite observé comme positionné pour être en contact des deux cotés avec les galets. Sur les deux surfaces d’appui s’exercent en plus des forces et des couples de flexion (couple de serrage M) Etant donné que ces forces et ces couples ne sont pas nuls, on obtient un système triplement indéfini et statique.

Les valeurs mécaniques qui existent sont : une force médiane axiale (correspondant à la force de dressage) deux forces verticales d’appui (Fv) deux forces horizontales longitudinales (Fh) ainsi que deux couples de serrage.

Le produit à redresser se courbe en subissant la force de dressage appliquée (Fr)

Dresseur de post formation

  • appareil de dressage aval
  • unité de post formation
  • postformeur

Un appareil de post formation ressemble largement à un dresseur traditionnel sur le plan de la construction. Par contre il est destiné uniquement au redressage de produits composés de plusieurs fils comme les torons ou les câbles.

La déformation est  appelée post formation car les dresseurs regroupés pour faire de la post formation sont situés dans la ligne de toronnage ou de câblage après le point de câblage.

Il y a en général un pré dressage effectué en amont du point de câblage avec une tête de pré formation.

La pré-formation et la post-formation visent le même objectif : minimiser les efforts subis par les fils unitaires composant les torons ou les câbles et les tensions internes du produit fini qui ont une influence sur sa forme définitive.

La post formation est également connue sous le terme de procédé de Pawo.

Dresseur rotatif

  • dressage de fil
  • dressage rotatif
  • cintrage variable
  • dresseur tournant

Contrairement au dressage à galets, le dresseur rotatif applique au produit des cintrages changeants en tournant autour d’un axe.

La quantité des changements de cintrage dépend de la vitesse de rotation du rotor du dresseur et de la vitesse de défilement du produit. Les outils  de dressage utilisés sont des dés, des doigts de dressage ou des galets.

Le dressage rotatif est prioritairement utilisé pour la fabrication de barres et d’axes qui sont ensuite coupés permettant ainsi de s’affranchir de l’effet ressort provoqué par les cintrages et les torsions.

Il est aussi possible d’utiliser deux rotors de dressage contre-rotatifs pour neutraliser les tensions appliquées qui provoquent des torsions défavorables. 

Les détériorations non désirées de l’état de surface du produit et l’influence significative de ce type de dressage agressif sur les paramètres du matériau ne se rencontrent pas sur les dresseurs traditionnels à galets qui sont nettement moins agressifs pour le produit.

Durée de vie des galets de dressage

  • tenue des galets de dressage
  • Durée de vie
  • Charge admissible

La charge admissible dynamique d’un galet de dressage est fonction de la résistance à la fatigue des matériaux et de l’usure.

D’autre part, la durée de vie du galet tient compte de la charge, de la vitesse de rotation, de la lubrification, de l’encrassement, de son montage et de sa température et d’autres facteurs annexes. A noter que les conséquences des encrassements des galets sont trop souvent sous estimées. La  charge admissible et la durée de vie des galets Witels Albert sont déterminées suivant les procédés habituels issus de la pratique du domaine du roulement. De plus, il a été observé que la cage extérieure du roulement  lors de son contact avec le produit à redresser subit une déformation élastique.

Un roulement utilisé dans un alésage de façon conventionnelle subit des contraintes bien différentes que lorsqu’il est utilisé comme galet de dressage ( répartition des charges sur le chemin de roulement et flexions sur la cage extérieure )

Nous distinguons les facteurs intérieurs des facteurs extérieurs qui provoquent l’usure.

Lors du contact de la cage extérieure du roulement avec le produit à redresser, les facteurs extérieurs suivants agissent sur l’usure :

  • Matériau de la cage extérieure
  • Matériau et qualité d’état de surface du produit à redresser.
  • Vitesse
  • Glissement
  • Encrassement et lubrification

Les facteurs internes suivant influent sur l’usure du galet de redressage.

  • Lubrification du roulement
  • Type de roulement
  • Charges dynamique et statique du roulement
  • Vitesse de rotation
  • Etanchéité
  • Déformation élastique

Effet Bauschinger

  • allongement Bauschinger
  • effet Bauschinger
  • module Bauschinger
  • paramètres Buaschinger
  • hysteresis
  • sollicitation primaire
  • sollicitation secondaire
  • changement de sollicitation
  • changement de cintrage

Une particularité dans les rapports de déformation des métaux se nomme l’effet de Bauschinger.

Sous cette appellation on trouve une modification des valeurs du matériau lors des changements  de directions des charges entre deux charges qui se suivent (ex : traction / pression) .

Lors d’une charge contraire à la direction de la charge précédente on remarque – en raison de l’effet Bauschinger – un réduction sensible des limites à la rupture et d’allongement.

Il y a comme un déplacement de la limite de fluage lors des sollicitations dues aux changements entre traction et  pression. L’origine de ce phénomène provient d’un changement microscopique de la structure.

Plusieurs paramètres peuvent avoir de l’effet sur l’ampleur de l’effet Bauschinger, comme le matériau, les éléments d’alliages, notamment la teneur en carbone, le nombre de changement de charge, et l’ampleur des dimensions de transformation (allongement atteint).

Emplacement du dresseur

  • distance jusqu’au dresseur
  • disposition des appareils à dresser
  • place des dresseurs
  • définition du bon emplacement

La distance entre le dresseur et le dévidoir ou la dernière poulie de renvoi a une importance considérable.

Si l’on obtient une distance de A £ d p , où d représente le double du rayon de cintrage initial ou bien le diamètre de la dernière poulie de renvoi,  il est certain que les courbures initiales seront modifiées de façon efficace par le dresseur et que la courbure résiduelle en sortie du système de dressage sera définie dans la même disposition que celle observée en entrée du système. 

En cas de dépassement de cette distance, un danger à ne pas sous-estimer, le produit, non encore libéré de son cintrage initial, tourne avant l’entrée du dresseur et se présente donc ni constant ni dans son plan de cintrage initial qui doit être redressé. 

Equation de la durée de vie

  • charge
  • charge sur le roulement

La durée de vie des galets de redressage peut être calculée de la façon la plus exacte et la plus fiable possible car leurs conditions d’utilisation sont connues ou peuvent être calculées.

Il existe trois équations qui se différencient : celle de la durée de vie nominale suivant la norme ISO, celle de la durée de vie nominale modifiée suivant la norme ISO et celle de la durée de vie nominale modifiée et étendue avec une nouvelle théorie de la durée de vie. 

Le calcul le plus facile se réfère à celle de la durée de vie nominale suivant ISO.

Pour les cas des roulements les plus courants, le calcul de la durée de vie nominale suffit.

Il peut être opportun  de tenir compte en détail d’autres facteurs qui modifient la durée de vie. C’est pourquoi en 1977 fut introduite une nouvelle équation modifiée pour le calcul de la durée de vie.

Avec la durée de vie nominale modifiée fut introduite une valeur variable qui tient compte de la limite de charge de fatigue, et d’autres facteurs influents comme la lubrification et l’encrassement.

Lorsque le calcul de la durée de vie est effectué, on parle alors de la durée d’utilisation que le galet de dressage va réellement atteindre.

En règle générale, cette durée de vie nominale calculée varie de façon peu significative avec la durée d’utilisation.

Essais de traction

  • allongement à la rupture
  • échantillon de fil
  • banc de test de fil
  • résistance
  • essai de matériau
  • essais de rupture
  • comportement à la traction
  • résistance à la traction
  • traction
  • essai de traction
  • tension de traction

L’essai de traction suivant la norme DIN EN 10 002 est une méthode de test statique. C’est l’essai le plus important pour déterminer la taille des paramètres mécaniques. Une pige normalisée sera soumise à une tension croissante dans la direction de son axe. La pige d’essai possède une certaine longueur expérimentale. Celle-ci est plus grande que la longueur de mesure car les deux extrémités seront serrées dans des mors. L’essai se déroule sur un banc de traction  jusqu’à obtenir la défaillance du corps de la pige.

La force de traction et la variation de longueur seront notées et reportées sur un diagramme.En consignant les réductions de section et les longueurs d’essai on obtient un diagramme de tensions / allongements.

Du diagramme de tensions / allongements peuvent être extraites des valeurs marquantes qui s’exercent lors de présence de sollicitations extérieures.
Les valeurs qui en sont le plus souvent extraites sont :  

  • Le module d’élasticité
  • La limite élastique
  • La résistance à la rupture
  • L’allongement à la rupture

Force de traction ou d’entraînement

  • force de traction
  • force d’entraînement
  • force
  • force de frottement
  • cœfficient de frottement
  • force de dressage
  • force de transport
  • force inertielle

Lors du travail du produit à redresser, il est indispensable de générer des forces et des couples.

La force de traction définit la force nécessaire au passage du produit à redresser dans une installation, une machine ou un outil.

Quels sont les processus qui influent sur la force de traction ?

  • Les forces d’accélération pour la botte ou la bobine en raison de son inertie
  • Les forces de frottement lors de la rotation du dévidoir de la botte ou de la bobine.
  • Les forces de traction dues au cintrage et frottements des poulies de renvoi.
  • Les forces de traction dues au cintrage et aux frottements des poulies de mouflage, notamment pour les dresseurs libérateurs.
  • Les forces de traction dues au cintrage et aux frottements des dresseurs (force de redressage). 

Pour connaître la force d’entraînement il est nécessaire soit de calculer soit d’estimer les forces de traction exercées. Les forces de frottement dues à l’enroulement du produit dépendent du type d’enroulement choisi et peuvent être faibles et par conséquent négligées. Lors de procédé d’avance discontinue utilisant des bottes ou des bobines importantes, la force d’accélération possède une importance primordiale dans la force globale de traction. La part de la force de traction due au cintrage des galets de redressage ou de renvoi dépendra de leur nombre et de la force exercée par chacun d’entre eux.

Pour obtenir une appréciation plus exacte  des forces de traction existantes, il est conseillé de fractionner le procédé de fabrication. Les procédés de dévidage et de redressage correspondant doivent être entraînés individuellement.

Forces du process

  • force
  • forces du procédé
  • force de dressage
  • force de traction

Les forces du processus de redressage sont : les forces de dressage et les forces de traction.

Les forces de dressage se situent à l’interface entre les galets de redressage et le produit à redresser. Ce sont des forces de réaction issues des couples de cintrage lors de la déformation. Les forces de dressage agissent  selon les conditions géométriques périphériques de direction et de forme différentes.

Parmi les nombreuses  propositions de calcul des forces de dressage ( Zelikov, Geleji, etc… ) c’est celle de Guericke qui s’est révélée apte à correspondre le mieux à la pratique. Guericke utilise comme instrument principal l’hystérésis de couple de cintrage et de courbure, qui renferme tous les facteurs influents sur le processus de redressage. Les forces de redressage sont en corrélation avec les forces de traction, influencées par les conditions périphériques de la force de défilement du produit, donc de la force de traction et des forces de freinage qui s’exercent.

Pour calculer la force de défilement ou d’avance du produit jusqu’au dresseur,  il est nécessaire de déterminer le rendement du travail de déformation plastique. Il est aussi nécessaire de tenir compte de toutes les opérations technologiques en amont et en aval pour le calcul de la force globale de traction. Pour obtenir un produit final de qualité sur une ligne de production, il est avantageux de garantir une force de traction la plus constante possible en tenant compte des facteurs périphériques de la ligne.

Cela peut signifier par exemple qu’il est nécessaire d’installer un dévidoir motorisé avec tension constante et redresseur directement en sortie de dévidoir.

Frottement

  • frottement
  • force de frottement
  • cœfficient de frottement

Le frottement extérieur est la retenue d’un mouvement relatif d’un corps en contact.

Sur des corps solides le frottement est surtout basé sur des aspérités microscopiques. Ce qui est à observer est surtout l’accouplement des matériaux. Le frottement intérieur résulte des parties d’un corps qui frottent l’une contre l’autre. C’est par exemple ce que l’on nomme la viscosité (ténacité) pour les liquides.

Lors du redressage le frottement se produit au niveau des galets de dressage et se situe au niveau des pièces suivantes qui provoquent les résistances au fonctionnement : billes et chemin de roulement, cages extérieure et intérieure, lubrifiant et joint.

Une charge appropriée sur le roulement et une lubrification optimale permettent d’obtenir un frottement très minime.  

Le frottement conduit à des pertes notamment d’énergie : cela transformera de l’énergie de mouvement en énergie de frottement. Cette partie de l’énergie n’est pas nécessaire au processus de production.

Galet de cintrage

  • galets ou poulie de cintrage
  • moufflage

Un galet de cintrage est un galet ou une poulie sur lequel le produit à redresser effectue  partiellement ou totalement un moufflage ( un enroulement, un tour  ) qui lui donnera une déformation plastique.

Il est alors important que le produit à redresser soit cintré seulement dans le sens de sa courbure initiale de sortie. Ainsi, la courbe de sortie, le cintrage et la courbure résiduelle sont dans un seul plan. Si ce n’est pas le cas, il en résultera la création d’une hélice ( torsion du produit )

Ce qui est à proscrire est d’avoir plusieurs plans de courbure successifs. Cela créé non seulement des variations de courbure difficiles à  supprimer mais aussi des hélices défavorables ayant des orientations différentes.

L’importance de la déformation plastique tient non seulement compte des paramètres du matériau mais aussi du diamètre du galet ou de la poulie de cintrage.

Galet de dressage

  • étanchéité
  • graissage
  • roulement à billes
  • roulement à rouleaux
  • cage de roulement
  • lubrification à vie
  • joints à lèvres
  • roulement miniature
  • galet à gorge
  • galet de dressage
  • rouleau de dressage
  • roulement à billes à gorges
  • galet
  • étanchéité à la poussière

Le galet de dressage, le dernier maillon de la technique de fabrication modulaire d’un appareil à dresser, est la pièce la plus exposée au processus d’usure et demande, par conséquent, une attention toute particulière lors de sa définition, sa fabrication et son utilisation.

Les points suivants sont à prendre plus spécialement en considération.

A) Matériau
Lors de son utilisation les cages de galet de dressage subissent des  charges qui se situent dans une gamme  de hautes fréquences de pressions de surface. Le matériau des cages du galet doit être choisi avec, au minimum, une dureté qui s’obtient par un traitement thermique à coeur, pour avoir une dureté de surface de 670 à 840 HV. En règle générale, on utilise des aciers traités suivant la norme DIN 17230 , par exemple le 100 Cr 6.

B) Définition des roulements.
Le galet de dressage est un roulement. A l’extrémité de l’arbre ou de l’axe, il supporte un écrasement radial et en même temps un guidage axial. Pour les galets de dressage il convient d’utiliser des roulements radiaux qui supportent des charges combinées comme les roulements à gorge, à rouleaux obliques ou à billes. Ainsi sa charge admissible peut être totalement exploitée en utilisant l’intégralité de sa surface cylindrique de façon homogène et régulière. Il est aussi nécessaire d’avoir un maintien radial parfait.

C) Résistance dynamique et statique.
La charge admissible dynamique d’un galet de dressage est déterminée par les résistances à la fatigue du matériau. C’est pourquoi la durée de vie des galets tient à la période de fatigue de leur charge, de leur vitesse de rotation ainsi que de leur fiabilité statistique jusqu’au moment de la première détérioration. En revanche, la charge admissible statique lors de charge élevée au repos exprimée sur les cages et le corps du roulement sera limitée par la déformation plastique produite.

D) Charge admissible et durée de vie.
Pour un processus de dressage déterminé, la taille du roulement nécessaire sera tout d’abord déterminée par la gamme de dressage du galet. Il est aussi décisif de tenir compte de la charge globale. Elle s’exprimera en charge dynamique C et en charge statique Co. La durée de vie d’un galet de dressage se détermine aussi en fonction du nombre de rotation que le roulement atteint avant que n’apparaissent les premiers signes de fatigue du matériau observables sur les cages et le corps du roulement.

E) Frottement, vitesse de rotation, température.
Le couple de frottement d’un galet de dressage dépend  très largement  de la charge, la vitesse de rotation, l’état de lubrification et du frottement des joints. La vitesse de rotation maximum d’un galet de dressage est essentiellement déterminée par la température admissible du corps du roulement. C’est pourquoi la vitesse d’un galet de dressage dépend des conditions de sa charge, sa lubrification et de son refroidissement. Une température de galet de dressage de 70°C sera considérée comme une température de fonctionnement normale.   

F) Tolérances dimensionnelles et de formes du roulement.
Les tolérances dimensionnelles et de formes du roulement du galet de dressage correspondent à la classe de tolérances PN suivant DIN 620. .

G) Montage et démontage.
Un fonctionnement sans incident et correct des galets de dressage Witels Albert dépendent du soin apporté lors de son installation et de son remplacement. La pression de la cage intérieure sur l’axe ou le boulon support doit être appliquée en étoile pour qu’elle soit répartie sur le pourtour  de la cage. La pression de montage ne doit pas être appliquée sur la cage extérieure.

H) Lubrification, entretien et protection contre la corrosion.
Pour que les galets de dressage fonctionnent de façon fiable, il est nécessaire d’avoir une lubrification suffisante pour limiter le contact entre les parties métalliques : corps du roulement et les cages, afin de limiter l’usure mais en même temps de protéger les surfaces de la corrosion. En principe, tous les galets de dressage sont livrés graissés. 

J) Conservation des galets de dressage.
Les galets de dressage Witels Albert, qui sont en principe livrés graissés à vie ne peuvent pas être conservés ou stockés indéfiniment. Suivant les conditions, après un temps de stockage on remarque un couple de frottement plus élevé que sur des galets neufs. Il n’est pas non plus exclu après un temps de stockage important que le pouvoir de lubrification de la graisse ne se dégrade ou que la graisse ne se durcisse.

Nous vous renvoyons sur ce point à la technique des Cassettes WICAS qui conviennent en priorité aux domaines d’application problématiques des galets de dressage.

Gorge du galet de dressage

  • géométrie de gorge
  • rainure
  • profilage
  • gorge de galet
  • gorge en V. Diamètre actif

La gorge du galet de dressage est l’usinage dans la cage extérieure du roulement du galet. Elle sert à guider et à maintenir le produit à redresser.

Pour les fils ronds massifs, le galet possède en règle générale une gorge en V. de 90°, 100° ou 110°. Ces angles permettent d’avoir une large gamme de redressage et de pouvoir changer de diamètres.

Pour les produits à redresser profilés, malléables ou en forme de tube il est nécessaire d’avoir des gorges de galets parfaitement adaptés au produit.

Il en est de même pour le dressage sur chant de bandes ou de méplats, alors que le dressage sur plat d’une bande peut se faire avec des galets lisses sans gorge.

Guidage à galets / croix de galets

  • guider
  • croix de galets
  • guidages à galets
  • matériau des rouleaux

Les croix de galets ou guidage à rouleaux sont installés, pour les produits longs,  entre la bobine ou la botte , le dresseur, l’entraîneur et la machine de transformation. Ils ont comme rôle de guider et de soutenir le produit.

Le nombre et la disposition des croix de galets ou guidage à rouleaux sur le parcours du matériau dépendent des actions suivantes :

  • Eviter la flexion de produit ,
  • Eviter la formation d’arêtes vives et le renvoi sur des petits rayons qui peuvent endommager l’état de surface
  • Parfaire le centrage des matériaux longs vers le dispositif suivant ou la machine en aval.

Le large choix des dispositifs de guidage permet une gamme d’applications très variée. Le choix va dépendre des objectifs que l’on se fixe. Nous fabriquons des guidages fixes ou réglables. Les derniers seront utilisés lorsque les dimensions  du produit changent ou bien si la position du matériau doit être précise.

Les guidages à rouleaux à réglage concentrique couvrent une gamme précise de diamètres. Même lorsque les dimensions changent, le point central du produit guidé reste le même. Il n’est pas nécessaire de déplacer le dispositif pour que le produit soit parfaitement centré.

Certains dispositifs de guidage sont construits pour que le produit guidé soit totalement prisonnier. Certains autres permettent d’introduire latéralement et facilement le produit à guider.

Le diamètre des rouleaux et leur matériau dépendent des dimensions et de la géométrie du produit à guider. Des rouleaux en acier bruni et traité seront utilisés pour guider des produits durs. Pour les surfaces sensibles il est possible de choisir des matériaux tendres comme le PETP. 

En principe, nous livrons les rouleaux suivants:

  • Chromés
  • Traités à coeur jusqu’à 64 HRC
  • Recouverts d’une couche de caoutchouc
  • Recouverts d’une couche de céramique
  • Avec revêtement en PETP, PVC ou polyamide.  

Hélice

  • déformation axiale
  • décalage axial
  • pas
  • hélice
  • hélicoïdal
  • vis
  • en forme de vis
  • Spirale
  • Torsion
  • tension de torsion
  • tour
  • déformation etc.

Le phénomène d’hélice, qui est souvent appelée torsion, est une courbure du matériau qui abandonne son plan axial pour prendre un plan radial. Lors de la fabrication de torons ou de câbles, on appelle ce phénomène un pas de câblage et dans le domaine de la fabrication du ressort, une torsion ou une spirale.

A moins de la créer volontairement pour la fabrication de produits spécifiques, cette hélice se forme lors du travail ultérieur du matériau et reste bien involontaire.

Les causes de cette formation sont souvent : dévidage en pick-up, dévidage ou enroulement statique, renvois du fil inappropriés, changements fréquents de directions, transfert de processus de fabrication défectueux. Ces causes ont pour conséquence négative de créer un processus tournant qui se répercute sur le produit à redresser.

Des hélices inconstantes et changeantes ne compliquent pas seulement la poursuite du procédé de fabrication mais elles empêchent  aussi d’avoir un produit final ayant des caractéristiques constantes. Des dispositifs comme un correcteur d’hélice, un dresseur libérateur ou simplement un dresseur supplémentaire peuvent aider à supprimer le phénomène. Mais la priorité reste toutefois d’éviter ce qui est évitable en s’attachant à produire de façon très constante.

La ligne neutre ou zéro

  • l’âme du fil
  • la ligne neutre
  • la ligne zéro
  • la position zéro
  • le réglage zéro

La notion de ligne neutre ou ligne zéro est utilisée sous deux aspects. Le premier est la ligne zéro dans la ligne de production et le second est la ligne zéro dans l’appareil à dresser.

La ligne zéro de la ligne de production correspond à la droite utilisée par le produit s’il n’est ni cintré, ni renvoyé et ni guidé. Ainsi pour de larges bobines il est utile de les dévider en les déplaçant transversalement afin de conserver toujours une ligne zéro stable.

La ligne zéro de la ligne de production comprend aussi celle du dresseur. On parle de ligne zéro dans l’appareil à dresser lorsque le produit est au contact de tous les galets mais sans le cintrer. En règle générale, le réglage pour obtenir cette ligne neutre par rapport aux galets de dressage se fait au moyen d’une pige ou d’un fil de calibrage. C’est pourquoi on parle aussi d’un calibrage du dresseur. La ligne zéro dans le dresseur dépend aussi du profil du produit et de la forme des gorges des galets.

Limite élastique

  • limite de rupture
  • résistance
  • début de fluage
  • limite de fluage
  • limite de proportionnalité
  • limite élastique technique

La limite élastique est une propriété physique caractéristique d’une matière qui est déterminée par un essai de traction.

Toute matière qui réagit à une tension de traction extérieure ayant une force spécifique développe une force de résistance interne qui naît sur la surface à la perpendiculaire de la direction de la force effective et que l’on nomme limite élastique.

A cause de la charge de traction extérieure qui lui est appliquée, la déformation du matériau ou l’allongement du produit se poursuit alors que les résistances internes restent constantes ou bien diminuent.   

Pour les produits  de l’industrie du fil métallique,  qui, de préférence, travaille des fils tréfilés, il est caractéristique que la résistance ne diminue pas par rapport à la charge à la limite élastique. C’est pourquoi la limite élastique dans les diagrammes de tension  / allongement n’est pas identifiable.

La norme DIN EN 10002, en tant que directive des essais de traction des matériaux métalliques, conseille, pour cette raison, un calcul de la limite d’allongement sans proportionnalité d’allongement. Cela remplace aussi le terme «  limite élastique ». 

Ainsi, pour les matériaux tréfilés de l’industrie du fil métallique, ce n’est pas le terme « limite élastique » mais limite d’allongement qui est défini avec un allongement non proportionnel de
0,2 %, et qui est aussi appelé « limite d’allongement technique ».

La limite élastique ou limite à l’allongement lors d’allongement non proportionnel est la donnée introduite lors de la simulation de processus de redressage développé par WITELS ALBERT et dont l’objectif est de calculer les caractéristiques des dresseurs pour obtenir une courbure résiduelle définie.

Modélisation de matériaux / comportement des matériaux

  • Modèles de matériaux
  • comportement des matériaux

La modélisation des matériaux permet de reproduire virtuellement le comportement d’un produit. Elle se base sur des lois physiques et mathématiques et sera lors de son élaboration et son développement validée par des essais.
Grâce à la modélisation il est possible de pronostiquer par exemple des tensions dans le produit en réaction à une déformation d’une ampleur spécifique.
La possession d’un modèle de matériau est une des conditions de base permettant l’élaboration d’une simulation d’un processus comme par exemple celui du redressage.

Module d’élasticité

  • doite de Hoockesche
  • droite d’élasticité
  • comportement élastique
  • limite élastique
  • module d’élasticité

Le module d’élasticité est une valeur caractéristique d’un matériau  calculé à partir des valeurs mesurées lors d’un essai de traction.

L’acier se déforme de façon élastique immédiatement dès l’essai commencé jusqu’à une charge spécifique, c'est-à-dire qu’il existe une proportionnalité entre la modification de longueur et la charge.

Cette proportionnalité est connue selon la loi de Hoockesche, qui établit un graphique de relations entre les tensions et les allongements et les droites élastiques.

Si la charge est absorbée par le matériau, celui reprend son état de forme initial et d’origine.

La valeur du module d’élasticité d’un matériau dépend de son état de transformation c'est-à-dire de son processus de fabrication. Des aciers laminés à chaud possèdent en règle générale un module d’élasticité de 210 000 MPa.

Les fils tréfilés n’atteignent pas cette valeur. Pour les fils d’acier, les vitesses de tréfilage, la réduction de section et d’autres facteurs ont une influence significative sur la valeur du module d’élasticité.

Nombre de galets de redressage

  • nombre de galets de redressage
  • quantité minimum de galets

Trois facteurs sont déterminants pour le choix du nombre des galets de redressage : la gamme de courbure amont ou aval, la courbure résiduelle admissible, c'est-à-dire les tolérances du produit fini, et les paramètres du matériau comme sa résistance à l’allongement, son module d’élasticité, sa tension interne et  sa dureté.

Il en résulte quatre règles générales simples :  

  • Lorsqu’on a une gamme de courbure de sortie importante, il faut augmenter le nombre de galets.
  • Lorsque la courbure de sortie est constante, on peut avoir un petit nombre de galets.
  • Lorsque la résistance augmente, il faut augmenter le nombre de galets.
  • Lorsque la résistance est faible, le nombre de galets est réduit.

     De ces quatre règles, il en ressort deux autres :

  • Lorsque le nombre de galets est élevé, l’angle de conicité de dressage est faible. La dispersion de la courbure est moins agressive.
  • Lorsque le nombre de galets est faible, l’angle de conicité de dressage est important. La dispersion de la courbure est plus agressive.

Fondamentalement, la qualité finale du produit redressé ( gamme de courbure résiduelle faible) augmente lorsque le nombre de galets de redressage est élevé. ( nombre de chicanes élevé ).

Parallélisme des axes lors du dressage

  • axes
  • dressage avec parallélisme des axes
  • axe d’enroulement
  • axe horizontal
  • dressage horizontal
  • axe vertical
  • dressage vertical

Le plan de cintrage pris par le fil sur sa bobine définit la disposition immédiate du dresseur situé directement après le dévidoir. Les bobines enroulées horizontalement ( l’enroulement correspondant à un axe de bobine horizontal ) , les poulies de renvoi à axe horizontal doivent être suivies de dresseurs ayant des galets disposés dans le même plan ( plan avec un axe horizontal ) . Il en est de même pour les bobines enroulées verticalement ( enroulement correspondant à un axe de bobine vertical ) et les poulies de renvoi.

Le plan de cintrage et le plan de redressage du premier dresseur doivent toujours être les mêmes.

Deux erreurs qui se répètent toujours :

1) le premier dresseur n’a pas le parallélisme d’axe avec la bobine de dévidage ou avec la dernière poulie de renvoi : les axes sont orientés à 90°. Ainsi, le fil ne subira pas le cintrage contraire nécessaire à son bon redressage. Il risque de générer une hélice.

2) le premier dresseur a un  parallélisme d’axe correct correspondant à bobine de dévidage ou à la dernière poulie de renvoi mais le premier et le troisième galet de dressage n’agissent pas contre le cintrage du fil : il ne subira pas le dressage contraire nécessaire à une bonne rectitude. Il en résultera un fil mal redressé et d’autres déformations résiduelles.

Paramètres du produit à redresser

  • dimensions
  • courbure de sortie
  • analyse du fil
  • diamètre du fil
  • propriétés du fil
  • paramètres du fil
  • section du fil
  • diamètre nominal
  • résistance nominale
  • paramètres du produit
  • matériau

Les paramètres du produit à redresser décrivent ses propriétés. Elles peuvent être classées en
trois groupes:

  • Paramètres du matériau
  • Paramètres de la géométrie de la section
  • Paramètres de la courbure de sortie 

Ces paramètres permettront de déterminer le type , la forme et la taille des dispositifs suivants :

  • Appareil à dresser et système de dressage
  • Unité d’entraînement
  • Dispositifs de guidage
  • Têtes de pré formation
  • Dresseurs de post formation

Pige

  • calibre
  • règle de calibrage
  • calibrer
  • fil étalon

Une pige est un instrument de mesure qui est utilisé comme une référence. En métallurgie la pige ou la jauge confirme l’espace existant entre deux galets de laminage. Dans le domaine du redressage, par contre, on utilise la pige ou la jauge pour déterminer la distance de réglage du galet de dressage.

Si on place une pige dans un dresseur entre les galets ouverts, cela permet de placer tous les galets réglables sur une même ligne de référence. Cela signifie que tous les galets de dressage d’une même rangée sont situés sur un axe parallèle  à celui de la seconde rangée.

Cela permet de déterminer la ligne „0“ de référence pour le produit à redresser correspondant.

Les galets de dressage seront réglés pour compenser la différence entre le diamètre de la pige et celui du produit à redresser. En même temps  il faut  tenir compte de la course de réglage qui sera influencée par la géométrie du produit à redresser et de la gorge du galet.

Cette position est ensuite à tout moment reproductible.

Plans de dressage

  • plans
  • plans de cintrage
  • plans de dressage

L’opinion répandue qui veut que le bâti d’un dresseur corresponde au plan de dressage est fausse.

En principe, c’est le sens de l’axe des galets de dressage qui détermine le plan de dressage. Si il est horizontal , le plan de dressage est alors aussi horizontal. Il faut aussi que cela corresponde au plan de cintrage du produit qui  entre dans le dresseur ou qui doit être cintré.

Si l’axe est vertical, on parle alors de plan de dressage et aussi de cintrage vertical.

Dans la plupart des cas, les systèmes de dressage sont utilisés en deux plans, horizontal et vertical, pour éliminer les courbures de sortie.

La question se pose alors : qu’advient-il des courbures qui sont situées en dehors des deux plans de dressage vertical et horizontal ? Il se peut naturellement qu’elles ne soient ni partiellement ni totalement supprimées. C’est pourquoi il est important de maintenir, lors de la fabrication du fil, une courbure constante et de ne pas changer le plan de cintrage du produit. Ce n’est qu’avec des cintrages constants dans le même plan que nous obtiendrons avec des plans de dressage constants des courbures résiduelles constantes.

C’est pourquoi, si pour quelque raison que ce soit, on n’obtient pas toujours ce résultat, il est alors recommandé d’utiliser des dresseurs libérateurs ou des correcteurs d’hélice.

Produit à redresser

  • produits à redresser : bande
  • fil
  • tresse
  • toron
  • fil acier
  • fil ressort
  • fil fin
  • méplat
  • cable
  • fil profilés
  • produit à redresser
  • fil émaillé
  • tube
  • fil carré
  • fil laminé
  • fil enroulé

Le produit à redresser est une pièce à transformer dont les propriétés seront modifiées par le dressage. La caractéristique la plus importante et la plus significative sera la rectitude ainsi que la courbure résiduelle. En même temps que la rectitude, le dressage modifiera l’état des propriétés du produit. Le produit à dresser peut être «  infini » ( fils, câbles, torons ) ou bien de longueur définie (barres, rails, tubes, tôles).

Réglage automatique des galets

  • actionneur
  • réglage automatique des galets
  • réglage électronique
  • positionnement
  • clefs de réglage

Produit très innovant, entre la technique conventionnelle du dressage et le dressage semi-automatique de WITELS ALBERT, il est existe un réglage automatique des galets de dressage pour effectuer un positionnement individuel galet par galet.

En comparaison avec le dressage semi-automatique onéreux,  il est possible d’utiliser le positionnement de plusieurs galets de dressage grâce exclusivement à un actionneur couplé à un capteur indispensable.

Avec la fonctionnalité du réglage des galets de dressage et la flexibilité de ce réglage pouvant s’appliquer à bien des systèmes conçus avec des outils intelligents, est apparue une nouvelle catégorie technique dans la technique de transformation du fil métallique. 

Le réglage automatique des galets permet un positionnement des galets précis, reproductible à volonté et simultanément flexible et économique.

Pour ce positionnement on prendra en considération les informations relatives au produit en contact avec les galets de redressage et les conditions périphériques existantes.

Les valeurs du positionnement, de l’identification des galets ainsi que celles du procédé seront automatiquement calculées, mémorisées, visualisées, et mises à disposition du système.

Renvois

  • rayon de cintrage
  • renvoi défini
  • changement de direction
  • renvoyer
  • poulie de renvoi
  • rayon de poulies de renvoi
  • dérouler

Lors de la fabrication du fil ou de son travail ultérieur, il est souvent nécessaire de lui faire changer de direction.

Pour éviter la modification de la courbure initiale du produit et des paramètres du matériau qui sont préjudiciables à un bon dressage, il faut renvoyer le fil dans sa gamme de résistance élastique et dans le plan de son cintre d’origine.

Un renvoi „élastique“ sera déterminé par le diamètre de la poulie de renvoi qui sera fonction des dimensions géométriques du produit, de son module d’élasticité, de sa limite à l’allongement et de sa courbure initiale. 

Le calcul de la valeur admissible minimum du diamètre de la poulie de renvoi résulte du calcul d’une équation.

Les dévidoirs-redresseurs de la gamme WITELS-ALBERT tiennent compte lors du dévidage des renvois « élastiques » situés dans le plan de cintrage initial du produit à redresser. 

Sur demande de nos clients, nous pouvons fabriquer des dévidoirs-redresseurs adaptés à des produits spécifiques et ayant des poulies de renvoi adaptées.  
Pour un produit à redresser droit,
le diamètre minimum de la poulie de renvoi se calcule comme suit: 

D = diamètre minimum de la poulie de renvoi [mm]
d = diamètre du fil ou épaisseur du produit à redresser [mm]
E = module d’élasticité  [N/mm]
Rp0,2 = limite élastique  [N/mm]

Reproductibilité de la position des galets de dressage

  • reproductibilité de la position des galets de dressage ou répétition des réglages

Etant donné que le résultat du redressage ou la courbure résiduelle du matériau redressé dépendent des positions des galets de dressage, la reproductibilité constante devient un élément important du processus de redressage.

Elle n’est pas seulement une condition pour obtenir un résultat constant,  mais elle minimise les arrêts machines inutiles et réduit le gaspillage de produit à redresser lors de la répétition régulière des opérations de réglage des galets. Et donc participe de façon non négligeable à la réduction des coûts grâce à une disponibilité constante et rapide du dresseur.

Les possibilités existantes de la mise en oeuvre d’une telle reproductibilité se différencient lors de l’utilisation des points de référence sur les éléments réglables d’un dresseur par rapport à leur position réelle constatée par un dispositif de lecture approprié.

Les plus utilisés sont :
          1)      Vernier gradué sur le bâti
          2)      Comparateur
          3)      Echelle ou graduation
          4)      Vis de réglage, vis à six pans, vis à rainure, etc…
          5)      Vis avec moletage
          6)      Vis micrométrique
          7)      Vernier sur un bouton rotatif
          8)      Ecrou avec vernier
          9)      Poignée en étoile
         10)     Volant
         11)     Moto-réducteur ou moteur pas à pas
         12)     Vérin pneumatique ou hydraulique
         13)     Réglage de galet automatique

Sous réserve d’utiliser des critères pratiques et de manipulations adéquates, c’est la meilleure solution  possible.

Il est aussi possible d’associer plusieurs techniques ci-dessus. Quelle que soit la méthode choisie, il ne doit jamais être oublié que l’écriture des valeurs de réglage est une condition incontournable de la reproductibilité.

Résistance à la traction

  • résistance
  • tension maximum admissible
  • résistance mécanique

La résistance à la traction est une propriété physique caractéristique d’une matière qui est établie par un essai de traction.

Toute matière qui réagit à une tension de traction extérieure d’un force spécifique développe une force de résistance interne qui naît sur la surface à la perpendiculaire de la direction de la force effective et que l’on nomme la résistance à la traction.

A cause de la charge de traction extérieure qui lui est appliquée, la déformation du matériau ou l’allongement du produit se poursuit alors que les résistances internes restent constantes ou bien diminuent.

L’observation lors de l’essai de traction montre que lors de la mise en tension, la résistance à la traction qui s’exprimait sous forme d’allongement sur la totalité de la longueur de la pièce étirée  se transforme en étranglement. Cet étranglement devient la cause de la défaillance du matériau qui casse en cas de charge supplémentaire.

La résistance à la traction est le quotient de la plus haute charge divisée par la section avant de subir cette charge. La résistance à la traction se caractérise par  la tension maximale que peut supporter un matériau.

Simulation

  • identification
  • courbure extraite
  • modèle
  • en ligne ou hors ligne
  • valeurs de processus
  • simulation du processus
  • Simulation
  • programme de simulation
  • calcul de simulation
  • prévisions

La simulation est la représentation de certaines caractéristiques intéressantes d’un système par les actions d’un autre système. 

En copiant le comportement d’un système dans un programme de simulation, il est possible d’étudier les caractéristiques de ce comportement et de ses variantes.

La simulation permet de connaître des comportements structurels de processus longs et dangereux  dans des conditions peu onéreuses et sans risques.

Avec la simulation du redressage, il est possible de calculer par avance le positionnement  des galets de dressage pour l’obtention d’une courbure résiduelle définie et constante en prenant en compte les paramètres du dresseur (nombre et diamètre des galets, entraxe des galets, largeur et angle de gorge) et du fil (géométrie de la section, module d’élasticité, limite à la rupture, module de consolidation, gamme de courbure initiale).

La simulation se base sur la modélisation du comportement élastique / plastique des matériaux lors des flexions successives et changeantes en fonction des couples de flexion et des courbures. En même temps, la simulation donne des informations qui permettent de calculer les forces nécessaires au processus de dressage.

Statut quo

  • calibre
  • moyen de mesure
  • contrôler
  • statut quo
  • agencement

D’origine latine, le statut quo, définit l’état actuel.

Pour mettre en oeuvre correctement un processus de dressage défini, il est important d’identifier l’état actuel afin de pouvoir obtenir avec les opérations d’asservissement et les instruments dont on dispose, une modification de cet état.

Pour avoir un dressage reproductible, il est impératif de noter les positions des galets de dressage du système correspondant à un matériau ou un produit particulier. Avec l’aide de ces informations, il est possible d’obtenir à tout moment un résultat de dressage spécifique avec des conditions concordantes.

Système de dressage

  • système de redressage du fil ; correcteur d’hélice
  • combinaison d’appareils à dresser

Un système de dressage est une combinaison d’appareils à dresser destinés à obtenir une forme constante d’un produit qui possède des paramètres de rectitude variables et difficiles à corriger.

Il est parfois nécessaire d’atteindre cet objectif lorsque le processus de fabrication suivant le demande de façon définie. En règle générale, le système de dressage le plus simple consiste en deux appareils à dresser qui sont disposés en deux plans et montés avec une équerre de liaison. Dans beaucoup de cas, le résultat constant obtenu avec ce système de dressage simple est suffisant.

Par contre, on peut rencontrer pendant la fabrication un changement des paramètres qui engendre des variations de courbures ou la création d’une hélice. Ceci implique l’installation d’outils ou d’appareils adaptés comme le correcteur d’hélice ou le dresseur libérateur.

La mise en oeuvre d’un tel système de dressage demande de connaître clairement la structure du processus de fabrication situé en aval. Des paramètres variables sur le produit initial exigent  une organisation rigoureuse du processus de dressage si l’on veut obtenir une courbure résiduelle constante et définie. Dans ces cas, la simple augmentation du nombre de galets de redressage ne suffit pas.

Tout d’abord, il convient de supprimer les courbures variables dans des plans différents puis d’obtenir une forme de cintrage constante dans un plan constant. De là naîtra un processus de dressage réussi avec des courbures résiduelles stables.

On dira aussi, que l’on a un processus dans le processus.

Teneur en carbone

  • micrographie
  • teneur en carbone
  • composants d’alliages
  • fil d’acier

Pour les fils d’acier  la teneur en carbone est déterminante pour la définition de nombreuses caractéristiques. Lorsque la teneur en carbone augmente, la résistance à la traction aussi mais l’allongement à la rupture décroît.

Les fils ayant une faible teneur en carbone sont définis comme de simples fils de fer.

Ils possèdent une faible résistance à la traction.

Les fils en acier ressort possèdent en général une haute teneur en carbone qui se situe entre 0,4 et 1 % afin d’atteindre une haute résistance à la traction.

Tension: les causes

  • tension de cintrage
  • tensions internes
  • les analyses de tension
  • les origines de tension
  • les tensions de torsion et de traction

Un matériau réagit aux sollicitations extérieures par la création d’une force de résistance interne perçue en surface.

En principe, il existe une corrélation entre l’état de tension et l’état de déformation d’un produit.

Une déformation plastique provoque aussi ses propres tensions après le retrait de la charge. Celles-ci se superposent, en cas de contrainte, aux tensions qui en résultent.

La façon dont vont se caractériser les tensions dépend de la façon dont elles sont générées. Ainsi de forces de traction (tréfiler, tirer, enrouler) génèrent des tensions de traction et les forces de flexion ( dressage, renvoi ) des tensions de flexion. 

Tensions internes

  • tensions internes
  • tensions intérieures
  • origine des tensions
  • état de tensions

Lors des procédés d’élaboration comme la coulée continue, le laminage et le tréfilage, le produit transformé subit de nombreuses contraintes surtout lorsque en aval il doit encore être transformé.

Une fois l’opération extérieure terminée et l’équilibre de la température retrouvée, le produit prend une forme qui lui est  propre et qui, en l’absence d’autres forces extérieures ou de couples, persiste et se stabilise. Cette stabilité peut uniquement être expliquée par la somme des forces propres et des couples qui s’équilibrent comme les tensions externes et internes.

Si on analyse les tensions internes d’un fil tréfilé, on remarque des tensions de traction au coeur et des tensions de pression sur les bords. Si les paramètres du produit travaillé, comme la courbure ou bien l’hélice changent sur la longueur du produit, les tensions internes varient. Le dressage modifie les tensions propres du produit, ce qui pourrait prouver que l’état des tensions propre au produit non redressé serait effacé.

En ce qui concerne la taille et la répartition des tensions propres après un processus de redressage, il apparaît que la conception de l’appareil à dresser et notamment le réglage des galets de dressage sont décisifs.

Avec la technologie de WITELS-ALBERT les tensions propres qui s’expriment lors du redressage sont minimisées en tenant compte de l’état de forme du produit à redresser.

Tréfilage

  • fabrication de produits longs ou sans fin
  • processus de déformation
  • tréfilage

La déformation d’un produit par un processus de tréfilage est fondée sur le principe de l’effet de clavette. La force transversale nécessaire à la déformation est produite par l’application d’une force de traction extérieure qui génère un frottement incliné entre l’outil de tréfilage et le produit selon un angle spécifique par rapport à la direction normale.

Cette transformation de forces qui résulte de l’angle de traction et de frottement, s’élève à 4 ou 7 fois la force normale de tréfilage.

En conséquence, la déformation lors du tréfilage génère principalement des tensions de compression radiales et tangentielles importantes et relativement peu de tensions axiales générées par la force de tréfilage.

Unité d’entraînement

  • entraînement
  • unité d’entraînement
  • entraînement par courroies
  • tireur
  • unité de tirage
  • avance
  • dispositif d’avance

Les produits longs ne demandent pas seulement à être redressés mais aussi à être transportés, tirés ou poussés.

Normalement, c’est le rôle propre de la machine de transformation du produit. Lorsque l’on fractionne le procédé de fabrication, il est possible d’ajouter des unités d’entraînement soit en amont soit en aval. Parallèlement, du fait du fractionnement du procédé de fabrication, on obtient aussi simultanément un allègement de celui-ci.

Les unités d’entraînement sont des dispositifs d’avance qui tirent ou poussent le produit serré soit dans une ou plusieurs paires de galets soit dans des chenilles. Un moteur apporte la puissance nécessaire à la force de transport. Il est possible de choisir des moteurs avec ou sans régulation en fonction du rôle qu’on lui assigne.

La force de pression des galets ou des chenilles est fournie manuellement ou plus souvent par un dispositif pneumatique, hydraulique ou par une motorisation. Il y a une relation étroite entre cette force de pression, la force de transport et le coefficient de frottement du produit. La pression doit être choisie de telle façon que le produit à redresser soit transporté sans glissement. D’un autre coté, elle ne doit pas être trop importante afin d’éviter de créer des déformations plastiques ou bien d’endommager l’état de surface du produit.

Les galets d’entraînement sont en standard en acier traité. Il est possible aussi d’utiliser d’autres matériaux comme le plastique ou le Vulkollan®

Les gorges des galets peuvent être usinées suivant la forme géométrique de la section du produit à entraîner.

En variante aux galets, on peut utiliser des courroies pour le transport. Le revêtement des courroies varie suivant la nature du produit entraîné et des conditions d’utilisation.

Pour les différents domaines d’application, plusieurs types d’entraîneurs furent développés:

  • Une paire de rouleaux entraînés, avec arbres et roulements en porte à faux  NA
  • Une paire de rouleaux entraînés, avec arbres et roulements supportés des deux cotés NAB
  • Deux paires de rouleaux entraînés, avec arbres et roulements en porte à faux  NAD,NADV
  • Deux paires de rouleaux entraînés , avec arbres et roulements supportés des deux cotés   NADB
  • Deux courroies entraînées , avec arbres et roulements en porte à faux NAK

Les unités d’entraînement peuvent être associées à de divers éléments, comme par exemple : dresseurs, dispositifs de guidage, groupe hydraulique ou  pneumatique, armoires de commande etc…

Les machines ainsi composées peuvent s’intégrer dans des lignes de production.

Vitesse

  • vitesse de tirage
  • entraînement
  • vitesse
  • vitesse de redressage
  • vitesse de transformation
  • vitesse d’avance

Lors d’un processus de transformation dans le domaine du fil, celui-ci se déplace vers les outils. Une valeur pour caractériser un processus de fabrication est sa vitesse de transformation. Cela comprend le degré de déformation par rapport au temps.

Par exemple, pour le redressage, il a été démontré lors d’essais effectués sur différentes vitesses de produit que la courbure résiduelle ainsi que d’autres paramètres du processus de redressage ne changeaient pas de façon significative jusqu’à une vitesse de 10 m/sec.

A des vitesses supérieures, pour des réglages identiques, la déformation se modifie.